top of page
Rechercher

Les rebonds boursiers en 2025 ?

Photo du rédacteur: Geoffrey DiemGeoffrey Diem

Historiquement, les périodes de sous-performance ont très souvent été suivies de rebonds significatifs. Découvrez 1 zone géographique et 2 secteurs avec un potentiel d’investissement en 2025.


L'amérique latine


En 2024, les marchés boursiers d'Amérique latine ont connu des performances contrastées, avec des reculs notables : -25% sur les grandes actions brésiliennes, -23% au Mexique. En parallèle, l’indice boursier MSCI des actions émergentes, au niveau mondial, a progressé de près de 15% l’an dernier, soutenu par la Chine et l’Inde.


Cette contre-performance s'explique en partie par une contraction des bénéfices des entreprises d’Amérique latine, faisant de la région la moins performante en termes de perspectives de bénéfices en fin d'année. La dépréciation des devises locales face à un dollar américain fort a également joué contre les entreprises locales.


Cependant, les perspectives pour 2025 sont plus optimistes. JPMorgan anticipe un rebond des bénéfices de 16% pour les entreprises latino-américaines, avec des croissances à deux chiffres attendues dans les secteurs de l'énergie, de l'industrie, de la finance, de la technologie, de la santé et des télécommunications. Le Brésil et le Mexique devraient voir leurs bénéfices augmenter d'environ 15% et 14% respectivement selon la banque d’investissement.


Ces prévisions optimistes sont soutenues par une amélioration attendue de la croissance économique régionale. La Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes prévoit une croissance moyenne du PIB régional 2,4 % en 2025, légèrement supérieure aux 2,2% attendus pour 2024. Pour l’heure, il est difficile d’estimer l’impact des politiques de Trump sur la région. C’est clairement la grande inconnue de 2025 pour l’Amérique latine…


Les foncières européennes


Une foncière est une entreprise spécialisée dans l'acquisition, la gestion et la valorisation d'actifs immobiliers. Ces actifs peuvent inclure des immeubles de bureaux, des centres commerciaux, des entrepôts, des résidences, des hôtels etc. Les foncières peuvent être privées ou cotées en Bourse. Elles tirent généralement leurs revenus des loyers perçus auprès des locataires de leurs biens immobiliers. Elles peuvent également réaliser des plus-values en vendant des propriétés.


Les sociétés foncières cotées en Bourse font l'objet d'une attention accrue depuis plusieurs mois, après avoir traversé trois années particulièrement tumultueuses et négatives sur les marchés financiers. Cette nouvelle dynamique, positive, est en grande partie attribuée à l'anticipation des baisses de taux directeurs de la Banque centrale européenne, ce qui a entraîné un rebond de leurs actions.


Synthétiquement, avec des taux élevés, le crédit est bloqué, tant pour l’achat dans l’ancien que pour de nouvelles constructions. Les baisses de taux incitent les investisseurs à revenir sur les foncières, grâce à des crédits plus abordables. Cette tendance contraste avec les performances particulièrement mauvaises de ces sociétés au cours des dernières années, caractérisées par des baisses massives en Bourse.


À titre d’exemple, Unibail-Rodamco-Westfield, premier groupe coté de l'immobilier commercial au monde, a cédé plus de 50% de sa valeur en Bourse entre son plus haut et son plus bas niveau de la période 2021 / 2022. Outre les taux élevés, le Covid est aussi passé par là…


L’heure du rebond est donc venue pour les foncières ? Beaucoup de bureaux d’analyses et de banques le pensent. Toutefois, des défis sont encore à surmonter ! Mais bien que la valorisation actuelle des sociétés foncières soit très attractive par rapport à la valeur réelle de leurs actifs immobiliers, l'endettement élevé de ces entreprises est à noter, notamment dans un contexte où les coûts de financement restent élevés à court terme. Avec les baisses de taux attendues, ces coûts devraient cependant baisser.


Les small caps françaises


Les petites actions françaises ont également été malmenées l’an dernier. Dissolution de l’Assemblée, environnement économique et financier défavorable, désintérêt des investisseurs… L’indice CAC Small a perdu 8% l’an dernier, signant une troisième année consécutive de repli.


Cette baisse reflète aussi la prudence des investisseurs face à des taux d’intérêt toujours élevés. Après avoir atteint son plus bas niveau en cinq ans, les valorisations des petites et moyennes capitalisations se retrouvent sous pression, pénalisées par un accès plus coûteux du financement et un manque de visibilité sur la croissance économique.


Cependant, les perspectives pour 2025 laissent entrevoir un rebond potentiel. Plusieurs analystes estiment que les small caps, désormais faiblement valorisées par rapport aux grandes capitalisations, pourraient bénéficier d’un regain d’intérêt des investisseurs à mesure que les politiques monétaires deviennent plus accommodantes, grâce aux baisses de taux de la BCE. La baisse attendue des taux d’intérêt en zone euro, combinée à une stabilisation de l’environnement économique, pourrait favoriser un retour des flux vers ces valeurs, souvent synonymes de forte croissance à long terme.


Les secteurs les plus dynamiques, comme les technologies, la santé et les énergies renouvelables, devraient particulièrement profiter de cette potentielle embellie. De plus, les opérations de fusions-acquisitions, en hausse ces derniers mois, pourraient également soutenir les cours et redonner confiance aux investisseurs.


Les bonnes pratiques de l'investissement en 2025


1. Les versements programmés


Les versements programmés consistent à investir régulièrement, sans se préoccuper des niveaux de marchés : l'investissement régulier, par le biais de versements programmés, est une solution efficace pour atténuer les fluctuations boursières. En faisant des versements régulièrement, on achète parfois quand la Bourse est à un point haut et parfois quand elle est à un point bas (et parfois entre les deux). On se retrouve finalement avec un point d'entrée moyen « moyen ». On lisse ainsi les aléas de marché, mais on profite quand même de la tendance des actions à long terme. Le versement programmé est donc une technique adaptée pour se prémunir d’un krach boursier, tout en continuant à investir en misant sur la tendance de long terme.


2. La diversification


La diversification est un principe clé en matière d'investissement, permettant de réduire les risques en répartissant ses placements sur plusieurs places boursières, par exemple. En ne concentrant pas son portefeuille sur un seul pays ou un seul secteur, l'investisseur protège en partie son capital contre les fluctuations du marché. Cette stratégie optimise le potentiel de rendement à long terme tout en limitant l'impact des baisses ponctuelles de certaines zones. Ainsi, la diversification constitue un levier essentiel pour assurer la stabilité et la croissance d'un portefeuille d'investissement sur le long terme.


3. Le choix de l’enveloppe


Avec un contrat d'assurance vie, vous pouvez investir sans frais d’arbitrage sur des thématiques et des secteurs d’activité précis : luxe, santé, technologie, sécurité, matières premières, industries, métaux précieux … et sur toutes les zones géographiques, des plus classiques aux plus exotiques : France, Allemagne, Europe émergente, Japon, zone euro, États-Unis, Chine, Inde, Suisse, Singapour, Brésil etc…



DIEM Geoffrey

Conseiller en Gestion de Patrimoine

Cabinet Diem Conseil & Patrimoine  


"Profitez du moment présent pour investir dans votre avenir"


Tel: 07 72 21 43 61


6 vues0 commentaire

Comments


bottom of page