Le débat entre le travail humain et l'intelligence artificielle suscite de vives controverses. Mais une question cruciale émerge : pourquoi devrions-nous les opposer ? Dans cet article, nous mettont en lumière les synergies possibles et les opportunités d'une collaboration entre l’homme et l’IA.
Réconcilier l’actionnaire et le salarié
En Europe, la main-d'œuvre se raréfie dans certains secteurs d’activité, alors que le vieillissement de nos sociétés s’accélère. Aujourd’hui, les seniors représentent 20,5% de la population française. Cette proportion va fortement progresser dans les années à venir selon l’Insee : en 2050, un Français sur trois aura plus de 60 ans (contre 21% environ au niveau mondial). Le capital humain va devenir une ressource de plus en plus rare.
En parallèle, deux développements majeurs agitent actuellement le secteur privé : l’emploi durable et l’intelligence artificielle. Deux développements qui peuvent aider à résoudre le défi de la raréfaction de la main-d’œuvre, tout en créant de la richesse sur le long terme. Quel est l’intérêt pour l’investisseur particulier ? Des fonds d’investissement permettent de cibler les pépites de l’emploi durable, et celles de l’intelligence artificielle. Ces dernières années, ces solutions ont nettement surperformé la plupart des indices boursiers.
Source : Glassdoor Economic Research
Une image vaut mille mots. La courbe verte présente l’évolution d’un investissement de 1 000$ sur un portefeuille d’entreprises où il fait bon travailler. Celle en bleu, l’évolution du capital investi sur le S&P 500. Sur les onze années examinées, le portefeuille a (nettement) surperformé l’indice américain pendant neuf ans, soit 82% du temps. Sur la période, le rendement annuel moyen du S&P 500 s’est élevé à 12,9%, contre 20,3% pour le portefeuille “emploi durable”. La surperformance annuelle est de 7,4% en moyenne, c’est particulièrement élevé.
Retenir, former et fidéliser les talents est un investissement rentable, favorisant la productivité et la croissance sur le long terme. Les pratiques d'emploi durable offrent un modèle équilibré où la prospérité économique s'accompagne d'une responsabilité sociale et environnementale, créant ainsi un cercle vertueux de performance financière durable. Les entreprises adoptant ces principes sont mieux positionnées pour prospérer tout en contribuant à une société plus juste et durable.
En la matière, les pratiques sont nombreuses: actionnariat salarié, avantages sociaux, apprentissage, diversité dans les profils recrutés, dialogue social (à l’image du système allemand de cogestion) etc. Le cas de la formation est assez typique. Les États n’ont plus les moyens d’investir massivement dans ce sujet central, compte tenu de leurs déficits chroniques et de leur endettement post-Covid. Certaines entreprises prennent le relais, en interne, et ont la capacité de diffuser efficacement le savoir.
En somme, il s’agit de réconcilier l’actionnaire et le salarié dans une convergence d’intérêts : faire prospérer leur entreprise sur le long terme. Les gérants du fonds que nous vous présentons dans la suite de cet article estiment qu’il s’agit d’une évolution inexorable, de plus en plus soutenue par l’industrie financière.
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La nouvelle révolution industrielle ?
L’IA est de plus en plus répandue dans les grands secteurs industriels, mais aussi dans notre quotidien. Elle a atteint un stade de maturité certain et son adoption par le grand public, et bien sûr le secteur privé, est soutenue par plusieurs leviers. Des leviers qui ne raviront pas les défenseurs de la langue de Molière et que nous invitons nos lecteurs intéressés par le sujet à creuser : cloud computing, open source, deep learning…
Parmi les nombreux usages actuels, l’intelligence artificielle permet par exemple de créer en quelques secondes une image, un texte ou une musique. Elle est déjà largement utilisée dans la surveillance, les filtres antispam de votre boite mail, la reconnaissance vocale, les assistants virtuels, la traduction automatique, les véhicules autonomes…
Les applications concrètes semblent s'accroître de manière exponentielle. L’armée, la finance, les transports, la santé ou encore les services de communication exploitent l’IA. Et la liste, tant des applications que des acteurs, est loin d’être complète. Pour les entreprises qui auront su en faire un atout, la promesse est forte : détenir un avantage concurrentiel puissant et créer des barrières à l’entrée de leur marché de plus en plus redoutables pour de potentiels concurrents.
Les grands groupes technologiques américains s’affrontent à coup de milliards pour développer leurs initiatives. Fin janvier, Microsoft a ainsi investi 10 milliards de dollars dans OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT. Désormais, le célèbre chatbot grand public est intégré dans le moteur de recherche Bing et l’application d’appels Skype, propriétés de Microsoft. Autre grande action américaine à profiter de l’essor de l’IA : Nvidia. L’action du géant des cartes graphiques et des puces électroniques s’envole littéralement depuis le début de l’année (+220% !).
L’intelligence artificielle est-elle la nouvelle bulle spéculative en Bourse ? Ou un véritable relai de croissance pour les mois et années à venir ? Pour l’investisseur particulier intéressé par cette thématique, rappelons évidemment qu’en matière d’investissement il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. Investir sur le capital humain et l’IA peut être une solution intéressante et complémentaire. Mais encore faut-il séparer le bon grain de l’ivraie et ce n’est pas chose aisée. Heureusement, nous avons des solutions.
Clairement, de nombreuses entreprises se lancent actuellement corps et âme dans le développement de nouvelles solutions d’IA mais comme bien souvent en pareille situation, il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus. Pour l’heure, ce sont avant tout les mastodontes déjà établis depuis de nombreuses années qui tirent leur épingle du jeu.
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DIEM Geoffrey
Conseiller en Gestion de Patrimoine
Cabinet Diem Conseil & Patrimoine
"Profitez du moment présent pour investir dans votre avenir"
Tel: 07 72 21 43 61
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