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6 solutions pour investir durant les périodes de crise et d'instabilité

Dernière mise à jour : 5 nov. 2022

On entend tout et son contraire autour de la guerre en Ukraine. Dans l'excès, certains commentateurs et investisseurs cèdent à la panique et évoquent une situation inédite.

En réalité, la crise que nous traversons renvoie à une situation bien connue.

La crise énergétique qui débute rappelle les chocs pétroliers de 1973, 1979 et 1990 lors de l’invasion du Koweït. Cette situation est bien connue et n’a rien d’inédite, contrairement à la crise du Covid qui était historique et inconnue à bien des égards. Enfin, nous ne pensons pas que les banques françaises encourent un risque de faillite provoquée par la guerre en Ukraine ou les sanctions occidentales contre la Russie.

Au-delà du drame humain, le principal problème de ce conflit est celui de la hausse du prix des matières premières, et donc de l’inflation galopante qui en résulte. Cette inflation va peser, principalement en Europe, sur le pouvoir d’achat et donc sur la consommation des ménages.

De facto, l’économie va ralentir et entrer en récession.

Nous devrions prochainement vivre la combinaison d’une croissance faible et d’une inflation forte. C’est un contexte propice à la volatilité sur les marchés actions.

Prudence et sélectivité doivent donc être de mise en cette période troublée mais rien ne sert de céder à la panique.

Cependant, il existe des bonnes pratiques et des solutions plus ou moins "adaptées" durant les périodes de crise et d'instabilité comme celle de nous traversons actuellement...

1. Mettre en place des versements programmés

Comment investir et obtenir du rendement sans tout placer en Bourse et craindre de subir un krach ? L'investissement régulier, par le biais de versements programmés, est une solution efficace pour atténuer les fluctuations boursières, l’importance du point d’entrée et donc l’effet d’une correction des indices. En faisant des versements régulièrement, on achète parfois quand la Bourse est à un point haut et parfois quand elle est à un point bas (et parfois entre les deux). On se retrouve finalement avec un point d'entrée moyen « moyen ». On lisse ainsi les aléas de marché, mais on profite quand même de la tendance des actions* à long terme.

Une personne qui aurait investi la même somme chaque 1er du mois dans les actions du CAC 40 sur les 3 dernières années aurait aujourd’hui un prix moyen à 5 900 points. Ce n’est pas le meilleur point d’entrée, mais c’est loin d’être le plus mauvais. Le CAC 40 évolue actuellement autour des 5 700 points. Concrètement, les versements programmés limitent la baisse annuelle à environ -3,50% alors que le CAC40 cède plus de 20% depuis le 1er janvier.

Les versements programmés sur les contrats d'Assurance Vie ou les PER sont possibles à partir de 50 euros par mois chez la plupart des assureurs.

2. Les produits structurés

Aujourd’hui, après une baisse de plus de 20% des indices boursiers, beaucoup d’épargnants sont tentés d’investir sur des produits d’actions, en misant sur le fait que la baisse des actions a été exagérée, que les difficultés économiques actuelles vont finir par se résorber, et que l’investissement sera gagnant sur quelques mois ou même quelques années.

Évidemment, quand on voit la volatilité actuelle des marchés, il est difficile de se lancer. Qui peut prédire aujourd’hui que nous n’aurons pas une nouvelle chute dans quelques jours et une baisse de 10 voire 15% par rapport aux cours d’aujourd’hui ? Alors oui, investir en actions aujourd’hui est très tentant, mais ce n’est, comme souvent, réservé qu’aux profils dynamiques.

En investissant plutôt dans un produit structuré, on rajoute à son investissement une protection bienvenue en cette période complexe. Il s’agit d’un filet de sécurité qui offre une protection partielle du capital : tant que le sous-jacent ne passe pas sous une barrière définie (30%, 40%, 50%... selon les produits), le capital est protégé à l’échéance.

Les produits structurés permettent de viser justement un objectif de rendement nettement plus élevé que le fonds en euros sans pour autant assumer pleinement le risque d'un investissement pur en action. Des coupons (6, ou 8, ou 10%*, etc.) sont versés (chaque année ou à l’échéance) selon l’évolution du sous-jacent : certains produits vont verser le coupon uniquement si le sous-jacent n’a pas baissé par rapport à son niveau initial, d’autres vont le donner si le sous-jacent n’a pas baissé de plus de 30%, 40%, 50% (niveau égal au filet de sécurité, ou non). Par contre, aucun coupon n'est versé à l'échéance si le sous-jacent est en dessous du filet de sécurité.

Au moins une fois par an, lors de la date de constatation annuelle, si le sous-jacent est au-dessus de son niveau d’origine, alors le produit est remboursé* par anticipation, et surtout, tous les coupons des années précédentes, gardés en mémoire, sont servis.

L’investissement en produits structurés permet donc de limiter l’effet du point d’entrée. En cas de mauvais timing sur un investissement boursier, vous pourriez vite vous retrouver en moins-value de 10% voire plus. Et même en cas de rebond des marchés, vous pourriez mettre plusieurs mois ou plusieurs semaines à retrouver votre niveau d’achat. Avec certains produits structurés, le coupon servi (6%, 8%, 10%* selon les produits) est "gardé en mémoire", en cas de mauvais timing. Et il sera versé dès lors que l’indice repasse positif, à l’échéance ou à une date de constatation

3. Investir sur l’or, valeur refuge

1 675 $ ! C’est désormais le prix d’une once d’or, au plus bas depuis le printemps 2021. Une once d’or pèse environ 31,10 grammes. À l’image des principales matières premières, la guerre en Ukraine a provoqué un véritable bond des cours de l’or fin février et début mars. Le 8 mars, l’once atteignait même un niveau historique à 2 070 $. Depuis, son prix ne cesse de baisser. L’or est en effet pénalisé par la hausse du dollar américain qui bat record sur record face aux principales devises internationales.

La hausse du billet vert rend moins attractif l’achat d’or pour les investisseurs munis de devises étrangères. Le métal jaune est également pénalisé par la vague d’aversion au risque qui frappe toutes les classes d’actifs, mêmes celles considérées comme des refuges. Pour autant, c’est un actif absolument incontournable et traditionnellement prisé en périodes de crise et d’instabilité. Et s’il y a bien une chose que les investisseurs détestent, c’est l’instabilité.

4. Investir sur le pétrole

90$ ! Les prix du pétrole sont sous haute tension depuis le début de la guerre en Ukraine. Six mois après son déclenchement, quel bilan peut-on tirer pour les prix de l’or noir ? Globalement, ils ont évolué dans un “range”, autrement dit dans un rectangle de prix régulier compris entre 95$ et 125$ depuis le début des hostilités. Quelques pics extrêmes, surtout au début du conflit, ont dépassé cette zone de prix. En septembre, les cours du pétrole de la mer du Nord (le Brent) sont passés sous la borne basse, autour des 90 $ le baril.

Finalement, est-ce que le pétrole recule pour mieux sauter ? Pour beaucoup d’investisseurs, la récente baisse est vue comme une source d’opportunités car elle ne serait que temporaire dans un contexte de hausse générale des prix de l’énergie, pour les mois et années à venir.

5. Diversifier son portefeuille avec le private equity

Dans quoi investissent les plus fortunés d’entre nous ? En immobilier bien sûr, dans les actions bien entendu… Mais pas seulement. Une classe d’actifs en particulier s’attire leurs faveurs, non sans raison. Il s’agit de l’investissement dans le non coté. Le principe est simple : il s’agit d’investir dans des entreprises qui ne sont pas cotées sur les marchés financiers. Les investisseurs apportent des fonds aux entrepreneurs, de façon à accompagner leur développement. Un pari à risques, notamment parce que des défauts ou faillites d’entreprises ne peuvent pas être écartés, mais potentiellement très rémunérateur.

Sur la période 2006 – 2020, l’investissement dans le non côté affiche ainsi un TRI net* moyen annuel de 11,7 %, selon les données de l’association France Invest, qui représente les professionnels du secteur. Un rendement qui devance largement les performances des actions du CAC 40 (5,4 % par an) et de l’immobilier (6,9 % par an) sur la même période. En contrepartie de ses performances alléchantes* non garanties, le non côté présente un profil de risque plus élevé que l’immobilier, le risque de perte étant lié notamment à la valorisation des entreprises non cotées.

Si l’investissement dans le non coté reste peu connu du grand public malgré des rendements attractifs, c’est parce qu’il a été longtemps réservé aux plus gros patrimoines. Comprendre, des épargnants (et acteurs institutionnels) en capacité de dédier 100 000 € ou plus à ce type d’investissement qui prévoit des durées de blocage de plusieurs années.

Un frein qui est désormais levé, grâce à des fonds accessibles dès 1 000 € seulement. En effet, au sein de l’assurance-vie il existe des Fonds Commun de Placement à Risque (FCPR) dédiés à l’investissement dans les sociétés non cotées et accessibles au plus grand nombre.

6. Invesir dans les unités de comptes immobilières

Dans ce contexte particulièrement mouvementé au niveau mondial et sur les marchés financiers, les assurés qui souhaitent maintenir un niveau correct de rendement n'ont d'autre choix que de s'intéresser aux unités de compte disponibles dans leur contrat d'assurance vie. Mais comment obtenir des rendements sans prendre trop de risque ? En s’appuyant sur les supports immobiliers (SCPI-SCI-OPCI), qui présentent aujourd'hui le "couple rendement-risque" optimal.

Ces supports offrent un avantage de taille : permettre d'investir en immobilier physique, en limitant les soucis de gestion, de liquidité et pour une mise de départ qui peut être beaucoup plus faible. La société de gestion se charge de louer et entretenir le parc immobilier pour le compte des porteurs de parts ! L’autre avantage est que ces véhicules permettent de mutualiser les risques et de diminuer ainsi le risque locatif.

Face à l’inflation, l’immobilier est historiquement une solution efficace pour protéger son épargne. Souscrire à ces véhicules dans le cadre d’une assurance vie permet à son souscripteur d'éviter la fiscalité des revenus fonciers et des plus-values immobilières. C'est la fiscalité douce du contrat d'assurance vie qui s'applique. Le fait de les loger dans un contrat d'assurance vie permet également, contrairement à la détention en direct, de profiter d'une gestion des entrées/sorties par l'Assureur lui-même, ce qui est un double avantage pour le Client : frais de souscription diminués, et plus grande souplesse dans la vente des parts.

Conclusion

La liste de vos interrogations est probablement très longue, tout comme votre liste d'objectifs et de projets de vie (acquisition d'une résidence principales, préparation de la retraite, optimisation fiscale, reconversion professionnelle, etc...) à entreprendre à vcourt, moyen et long terme. C’est pourquoi il est nécessaire de faire un point avec un conseiller en gestion de patrimoine. Au cours de cet entretien, vous définirez ensemble vos problématiques financières, immobilières, fiscales, ou encore civiles. Cela vous permettra d'obtenir un conseil adapté à votre situation et à votre profil.

En effet, un conseiller en gestion de patrimoine saura répondre à vos questions et vous guider vers les solutions conformes à vos objectifs et à votre profil d'investisseur.

Cerise sur le gateau, ce "bilan patrimonial" est souvent gratuit et sans engagement. Ils serait donc dommage de ne pas en profiter...



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